Le GIF, pur produit de la culture geek,
acquiert ses lettres de noblesse. Les vidéos et photos prises sur
smartphone, dérivés de formes préexistant à Internet, ont déjà trouvé de
multiples espaces d'exposition et engendré de nombreux débats quant à
leurs prétentions.
Le GIF, sous-genre hybride flanqué d'une solide réputation kitsch, fait
à son tour son coming-out arty avec le concours Motion Photography
Prize, lancé par la prestigieuse Saatchi Gallery, à Londres, en
partenariat avec Google+. Retour sur une success-story au charme
hypnotique.
Tel un GIF, l'histoire du GIF peut se résumer en quelques images. Le format, inventé en 1987 par CompuServe, est devenu populaire sous sa forme animée, née deux ans plus tard, permettant de créer de petites animations d'images synthétiques, puis de photos. Bien des boucles d'images échangées entre internautes plus tard, ce vestige de la préhistoire du Web est devenu un format de partage de perles vidéo si populaire qu'il a été élu « Mot de l'année » en 2012, à l'occasion de l'édition américaine du dictionnaire d'Oxford University Press et de ses 25 ans d'existence.
Depuis deux ou trois ans, les GIFs ont
connu un regain d'intérêt avec la généralisation d'un débit Internet
plus rapide décuplant leurs potentiels, leur production et leur
diffusion – d'autant que le format est désormais libre de droits.
Esthétiquement parlant, il y a un fossé entre les vieux GIFs animés, les extraits de films convertis en mini-boucles et le cinémagraphe, une photo animée d'un léger et élégant mouvement répétitif. Le principe de ces GIFs nouvelle génération est d'utiliser une série d'images sur un éditeur de type Photoshop ou Paint.net sans masquer les parties de la photo que l'on veut animer, avant de créer un GIF. Le GIF, dont l'usage commun est avant tout humoristique et/ou illustratif, pour traduire en images une réaction, exprimer un sentiment ou faire un commentaire, prend donc son indépendance en devenant une œuvre en soi.
Esthétiquement parlant, il y a un fossé entre les vieux GIFs animés, les extraits de films convertis en mini-boucles et le cinémagraphe, une photo animée d'un léger et élégant mouvement répétitif. Le principe de ces GIFs nouvelle génération est d'utiliser une série d'images sur un éditeur de type Photoshop ou Paint.net sans masquer les parties de la photo que l'on veut animer, avant de créer un GIF. Le GIF, dont l'usage commun est avant tout humoristique et/ou illustratif, pour traduire en images une réaction, exprimer un sentiment ou faire un commentaire, prend donc son indépendance en devenant une œuvre en soi.
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