Le mixage audio est l’opération technique et artistique par laquelle, dans le domaine de la musique, du film,
de la télévision et de la radio, un certain nombre de sources sonores
sont mélangées afin de parvenir à un équilibre cohérent, en intervenant
sur le niveau, l'équalization, la dynamique et la spatialisation. Le mixage se réalise en studio (ou Home studio) pour le film et la musique enregistrée, et en régie pour un événement en direct tel un concert.
Le mixage audio, couramment appelé « mix », consiste à faire des choix, équilibrer artistiquement les fréquences et amplitudes
(volume) relatives d'un certain nombre de sources audio. Typiquement,
ces sources audio proviennent de sons enregistrés par des microphones (en studio ou en live), de sources électroniques analogiques ou numériques (synthétiseurs, etc.) ou encore de sons synthétisés par un ordinateur1.
En studio, un ingénieur du son utilise une console de mixage, dont la fonction est de mélanger un certain nombre de sources. Le mixage a pour objectif d'harmoniser artistiquement les différentes pistes d'un enregistrement multipiste.
Les ordinateurs personnels (organisés en Station audio-numérique)
sont devenus suffisamment puissants vers les années 2000 pour assurer
l'équivalent du rôle d'une table de mixage traditionnelle. De plus en
plus d'artistes indépendants utilisent leur ordinateur personnel pour
l'enregistrement numérique, l'édition audio et le mixage. En fait, un
ordinateur équipé d'une (ou plusieurs) carte son
adéquate peut permettre de produire un résultat d'une qualité qui se
rapproche de celle que l'on obtiendrait en studio d'enregistrement
professionnel. Cependant, ingénieur du son reste un métier complexe, et
le matériel audio et informatique n'est pas la seule condition ni
garantie d'un bon enregistrement, mixage et mastering. Ces home studios peuvent néanmoins s'avérer des solutions satisfaisantes pour des budgets raisonnables.
Le but du mixage est de permettre d'entendre et de comprendre tout ce
qui se passe dans un enregistrement. Une méthode consiste à réduire les
bandes spectrales de chaque instrument suivant sa tessiture, à l'aide
d'un égaliseur.
Communément, en pop/rock, on sélectionne sévèrement les bandes de
fréquences des instruments. En jazz et en musique classique, on effectue
de très légères corrections.
La dimension artistique concerne l'interprétation de l'œuvre tel que
l'entendent ses auteurs, la spatialisation, la sélection des fréquences
utilisées pour placer chaque instrument dans le spectre audio, les
réverbérations utilisées, les délais, les compressions, et d'autres
traitements plus sophistiqués.
Le mixage revêt un sens différent suivant le domaine dans lequel il s'exprime.
jeudi 23 juillet 2015
lundi 13 juillet 2015
Le GIF
Le GIF, pur produit de la culture geek,
acquiert ses lettres de noblesse. Les vidéos et photos prises sur
smartphone, dérivés de formes préexistant à Internet, ont déjà trouvé de
multiples espaces d'exposition et engendré de nombreux débats quant à
leurs prétentions.
Le GIF, sous-genre hybride flanqué d'une solide réputation kitsch, fait
à son tour son coming-out arty avec le concours Motion Photography
Prize, lancé par la prestigieuse Saatchi Gallery, à Londres, en
partenariat avec Google+. Retour sur une success-story au charme
hypnotique.
Tel un GIF, l'histoire du GIF peut se résumer en quelques images. Le format, inventé en 1987 par CompuServe, est devenu populaire sous sa forme animée, née deux ans plus tard, permettant de créer de petites animations d'images synthétiques, puis de photos. Bien des boucles d'images échangées entre internautes plus tard, ce vestige de la préhistoire du Web est devenu un format de partage de perles vidéo si populaire qu'il a été élu « Mot de l'année » en 2012, à l'occasion de l'édition américaine du dictionnaire d'Oxford University Press et de ses 25 ans d'existence.
Depuis deux ou trois ans, les GIFs ont
connu un regain d'intérêt avec la généralisation d'un débit Internet
plus rapide décuplant leurs potentiels, leur production et leur
diffusion – d'autant que le format est désormais libre de droits.
Esthétiquement parlant, il y a un fossé entre les vieux GIFs animés, les extraits de films convertis en mini-boucles et le cinémagraphe, une photo animée d'un léger et élégant mouvement répétitif. Le principe de ces GIFs nouvelle génération est d'utiliser une série d'images sur un éditeur de type Photoshop ou Paint.net sans masquer les parties de la photo que l'on veut animer, avant de créer un GIF. Le GIF, dont l'usage commun est avant tout humoristique et/ou illustratif, pour traduire en images une réaction, exprimer un sentiment ou faire un commentaire, prend donc son indépendance en devenant une œuvre en soi.
Esthétiquement parlant, il y a un fossé entre les vieux GIFs animés, les extraits de films convertis en mini-boucles et le cinémagraphe, une photo animée d'un léger et élégant mouvement répétitif. Le principe de ces GIFs nouvelle génération est d'utiliser une série d'images sur un éditeur de type Photoshop ou Paint.net sans masquer les parties de la photo que l'on veut animer, avant de créer un GIF. Le GIF, dont l'usage commun est avant tout humoristique et/ou illustratif, pour traduire en images une réaction, exprimer un sentiment ou faire un commentaire, prend donc son indépendance en devenant une œuvre en soi.
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